Je m’appelle Emilie, j’ai 28 ans, et pendant longtemps, j’ai eu une relation compliquée avec ma peau. J’ai toujours eu une carnation très claire, et ce qui aurait dû être une simple caractéristique est devenu une source de mal-être. Enfant, les moqueries fusaient : "trop pâle", "malade", “le pot de yaourt”, “doliprane”. Ces mots, même lancés à la légère, m’ont marquée.

Adolescente, j’ai tout essayé : fonds de teint trop foncés, cabines UV, autobronzants décevants... Mais rien ne me satisfaisait vraiment. Chaque tentative me rappelait que ce n’était pas vraiment moi. Ce que je cherchais, ce n’était pas de camoufler ma peau, mais de sublimer ce que j’étais, tout en restant naturelle.

Un jour, alors que je partageais ces frustrations avec ma grand-mère, elle m’a raconté comment, à son époque, elles n’avaient pas ces produits modernes. Pour se donner bonne mine, elles utilisaient des astuces maison, comme appliquer de l’eau infusée au thé noir ou même des jus de carottes pour colorer leur peau. Amusée et intriguée, j’ai essayé. Mais même si l’idée était charmante, ces méthodes n’étaient pas pratiques, et les résultats laissaient à désirer.

Pourtant, quelque chose m’a marqué dans cette conversation : l’idée d’un retour à des solutions simples, naturelles, et respectueuses de la peau. C’est là que j’ai eu un déclic. Pourquoi ne pas créer un autobronzant qui respecte cette vision tout en utilisant les meilleures avancées de la science ?